hybride naturel Platycarabus depressus x fabricii

hybride
Platycarabus depressus x fabricii

Cirque de Piazza di Vizze, 2100 m pro. BZ Vipiteno Italie,
juillet 1974
(leg. J. Pham)
19-21 mm, photo Daniel Prunier

Platycarabus est un sous-genre très variable et c'est la cause principale de la position taxonomique très difficile des sous-espèces: Un grand nombre d'auteurs ont essayé de créer une sorte d'ordre dans ce chaos sans preuve scientifique approfondie et parfois par des hypothèses seul. Après des conversations et des discussions avec différentes personnes (entre autres P. Stefani) et en lisant beaucoup des livres, publications, en faire une liste avec les 'pours et contres', je suis convaincu: Décrire un seul spécimen ou une population locale qui ne diffère que minutieusement en morphologie et en couleur ne contribue qu'à une confusion encore plus grande. A mon avis, de telles petites variations ne peuvent constituer une raison valable pour une position taxonomique d'un spécimen ou d'une race locale, sous-spécifique à l'infrastructure, la soi-disant «natio».

Par exemple: Pseudonothus était initialement décrit par Kraatz comme une forme individuelle de Platycarabus creutzeri ssp. kircheri, et Semenov même considéré pseudonothus comme une espèce distincte. Paul Born rejoint son opinion et croit qu'il s'agit d'une forme relique de l'ère glaciaire, bien que son œil vif ait diverti la pensée pseudonothus pourrait être un hybride entre Platycarabus irregularis et Platycarabus creutzeri! Kobmann s'est joint à cette opinion et en 1925 il a a décrit gspani et hajeki comme des variétés de pseudonothus. Rétrospectivement, c'était complètement inutile et superflu. Ganglbauer a été le premier à considérer  pseudonothus comme un hybride en 1909 et sa théorie a été soutenue par Mandl en 1966.

Mais c'est aussi mon opnion qu'un traitement correct des formes individuelles est très important. Il contribue à la connaissance du genre Carabus à différents niveaux: position systématique, diversité génétique, indicateur de la preuve de différentes variables comme densité de population, isolement, conditions météorologiques et géographiques, ... Pour cette raison, je pense aussi que les hybrides naturels (sur un niveau intrasubgénérique ou intersubgénérique, et pas ceux obtenus par l'élevage) méritent une position dans la systématique, mais seulement à un niveau d'espèces, pas de sous-espèces et certainement pas au niveau 'natio' (pour éviter une confusion encore plus inutile). En général, les hybrides naturels ne sont pas trop difficiles à distinguer, car ils sont des individus isolés parmi les populations de l'espèce initiale et sa morphologie. Et les colorations des hybrides sont plus une moyenne intermédiaire entre les parents. Il est donc inutile de les nommer à un niveau sous-spécifique (sans parler d'un niveau natio). Mais comme je l'ai dit, ces sont mes pensées, et personne ne doit se mettre d'accord avec cela.

PS: Superbe bête, Daniel!