Legislation

Bonjour à tous
j'ai une question au sujet de la législation sur les insectes français ;, voilà une espéce qui n'apparait pas sur l'arrété de 1993 peut-elle être échangé (pas vendu) entre passionnés ou bien est-ce interdit ?
Je veux par exemple parler des Cetonia aurata, Dorcus parallelipipedus etc...
Merci de vos réponses
Valerie

Ceux ci ne sont pas des espèces protégées car entrainement courantes
Par contre d'autres espèces comme Rosalia ou Osmoderma qui sont les espèces les plus connus et les plus protégées, interdiction total de les prendre ou les vendre
Maintenant c'est un débat qui a été plusieurs fois traitées
Pour une bonne protection il fau protège le milieu ou évolue les bêtes si non sa ne vos rien

Merci de ta réponse, il ne s'agit pas de faire un commerce de ces espèces mais simplement fournir un trio à des personnes qui n'ont pas la chance d'en avoir chez eux, ce n'est pas un prélevement massif et systématique loin de là
Seulement je ne voulais pas me mettre hors la loi .
A bientôt
Valerie

C'est bien dommage d'ailleurs que le Cerambyx cerdo soit protégé car magnifique, en plus :

1°) il détruit les vieux chênes à une vitesse accélérée mais c'est dans l'équilibre naturel des choses il me semble car depuis qu'il existe il n'a fait que ça sans que personne ne se plaigne
2°) l'homme détruit les vieux arbres avec les Cerambyx qui y vivent
3°) protection totalement inutile

Mais telle est la loi !

Coléo-fan, si tu ne peux pas te passer de Cerambyx, il y a en France Cerambyx welensii et Cerambyx miles qui sont aussi impressionnants que C. cerdo (celui-ci étant le seul à être protégé, ce que je pense comme toi pas très adapté) et relativement courants également. Il existe même en modèle réduit : Cerambyx scopolii, très banal.

Un coup d'oeil ici: http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=52&t=31192 pour avoir tous les textes.

La législation est ainsi faite, avec ses (nombreuses) aberrations... Il faut faire avec...

je sais bien mais je peux m'en passer et je ne me mets pas hors la loi je la trouve juste un peu bête c'est tout ! ( pour les Cerambyx en Ile-de-France ce n'est pas monnaie courante !! )

Et attention aussi aux différences législatives entre pays.

En France Cetonia aurata est commune et non protégée. En Belgique elle est en limite de répartition et par conséquent vulnérable et rare... elle y est donc protégée. Ce qui paraît logique à première vue.

Il est donc illégal de donner ou de vendre des larves ou des spécimens de cette espèce à un belge (et illégal de les accepter ou les acheter pour un belge) même si le prélèvement a été fait en France là où les populations sont encore bien vigoureuses.

L'inverse est également vrai... prenons un insecte méditerranéen protégé en Italie par exemple... En Belgique par contre il n'existe pas donc il n'y a aucune raison de le protéger.
Un belge aura donc le droit de l'élever ou d'en posséder des millions en collection même si le prélèvement pourrait avoir eu un impact négatif sur l'espèce.


Le gros problème de toutes ces lois, et une des raison de leur absurdité, c'est qu'il est strictement impossible de connaître la provenance d'un insecte. Un Flambé (I. podalirius, protégé en Belgique et pas en France) dans une collection ou un élevage belge pourraît tout aussi bien provenir de France que de Belgique (d'ailleurs les stations de ce papillon sont toutes frontalière et probablement alimentées en premier lieu par des individus français, ce qui rend la protection encore plus stupide... m'enfin bon c'est le milieu qui est visé).

Mais au final le dispositif de protection des insectes devrait se focaliser avant tout sur le biotope, une protection des individus n'est en général (il y a des exceptions) pas nécéssaire. Après c'est sur que pour la majorité des gens protéger une espèce sans protéger l'individu est un non-sens et serait très mal compris (les insectes sont mal connus par le "grand public" et il y transpose naturellement le schéma biologique de ce qu'il connaît : les vertébrés).

Il est vrai que les méandres législatives ne sont pas toujours faciles à cerner et à comprendre c'est pour cela que j'ai demandé.
Mais je suis d'accord avec toi rien ne sert de protéger un individu si on ne protege pas son biotope. Protéger un insecte c'est bien mais s'il n'a pas de lieu de reproduction je ne vois pas bien à quoi cela peut être utile .
Il y a là un réel problème qui malheureusement ne concerne pas que les insectes il y a près de chez moi quelques niches écologiques du Triton crêté (Triturus cristatus) et du Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) protégés en France depuis 1993 mais jusqu'à quand ? Ces quelques lieux sont vraiment localisés et minuscules je veux d'ailleurs m'y rendre pour faire quelques photos si j'ai la chance d'en voir .
Bref tout cela pour dire que dans tout le département du cantal c'est le seul endroit où en on trouve encore mais je n'ai pas entendu dire que ces petites zones éparses était protégées donc si elles disparaissent et bien adieu tritons et sonneurs !! Et c'est bien triste
Bref encore l'éternel débat qui revient à la surface en somme

valerie a écrit:

Il est vrai que les méandres législatives ne sont pas toujours faciles à cerner et à comprendre c'est pour cela que j'ai demandé.
Mais je suis d'accord avec toi rien ne sert de protéger un individu si on ne protege pas son biotope. Protéger un insecte c'est bien mais s'il n'a pas de lieu de reproduction je ne vois pas bien à quoi cela peut être utile .
Il y a là un réel problème qui malheureusement ne concerne pas que les insectes il y a près de chez moi quelques niches écologiques du Triton crêté (Triturus cristatus) et du Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) protégés en France depuis 1993 mais jusqu'à quand ? Ces quelques lieux sont vraiment localisés et minuscules je veux d'ailleurs m'y rendre pour faire quelques photos si j'ai la chance d'en voir .
Bref tout cela pour dire que dans tout le département du cantal c'est le seul endroit où en on trouve encore mais je n'ai pas entendu dire que ces petites zones éparses était protégées donc si elles disparaissent et bien adieu tritons et sonneurs !! Et c'est bien triste
Bref encore l'éternel débat qui revient à la surface en somme

Et bien c'est à nous amateurs, naturalistes, passionnés,... de recenser ces espèces protégées et d'avertir les autorités et les associations de leur présence. Si nous ne le faisons pas personne ne le fera et aucune mesure de protection ne pourra être prise.
Dans le cas de tes batraciens va voir une association locale, cherche à avertir le maire ou les élus de l'opposition (ça marche assez bien aussi ça ). Si personne n'est au courant qu'on trouve telle ou telle espèce protégée il n'y a aucune raison de protéger le biotope.

Ca semble être le bon post pour cette question.
Comment fait-on pour savoir quelles espèces peuvent ou non sortir/rentrer du territoire ? par exemple, moi qui suis à Saint-Pierre et Miquelon, je suis en territoire français mais géographiquement plutôt canadien. Est-ce des espèces communes ailleurs mais absentes ici peuvent être reçu et vis-versa ? Y a t-il des risques d'espèces n'ayant pas de prédateur dans une région et qui se multiplirait de façon alarmante ?