[Phalacrognathus muelleri] un beau australien

P. m !! Beau mâle !!

Yes!! +1
Je ferais une autre photo d'un autre mâle avec une couleur très très rare.

Tu parviens à faire des échanges avec l' Australie ?

Moi, j'ai jamais réussi !!!

Le désastre à grande échelle s'étend partout :

Ft du Perche F-61, coupe face parcelle 168,
juillet 2014.
photo Daniel Prunier

Oui il y a de cela une dizaines d'années maintenant.
J'ai eu pas mal de lucanidaes intéressant.

Comme.
Prosopocoilus torresensis,
cacostomus squamosus,
Figulus regularis,
lamprima aurata,
lissotes urus,
Aegus platyodon jansoni,
lissotes obtusatus,
rhyssonotus foveolatus,,
Figulus sulcicollis,,
Lamprima latreilli
phalacrognathus muelleri.

A propos du bel australien ! ...

Ne rigolons pas trop avec les Lucanides chez les Australiens ...

Témoins ces 3 articles (malheureusement en anglais), qui expliquent les risques judiciaires et financiers de vente clandestine des lucanides autraliens (en particuliers ceux de Lord Howe Island).

BUSTED ! THE CASE oF THE SMUGGLED STAG BEETLES
http://australianmuseum.net.au/uploads/documents/14032/explore%2029%285%29%20p3%20stag%20beetles.pdf
_ _ _
Two US citizens arrested in Australia for beetle smuggling.
http://www.lsuinsects.org/people/vernonbrou/pdf/2009.%20193.%20Two%20US%20citizens%20arrested%20in%20Australia%20for%20beetle%20smuggling.%20So.%20Lepid.%20News.%2031..pdf

Pair Face Jail For Smuggling Beetles
http://news.sky.com/story/162499/pair-face-jail-for-smuggling-beetles


http://news.sky.com/story/162499/pair-face-jail-for-smuggling-beetles**

Deux japonais qui tentaient de passer clandestinement des lucanides risquent jusqu'à 7 ans de prison et une amende de 17 000 dollars australiens !

Pour mémoire, il y a quelques années, un coléoptériste français a été emprisonné temporairement  au Brésil pour avoir tenté de sortir des coléos sans autorisation !

C'est pas toujours drôle de s'occuper de familles autres que les Malacodermes paléarctiques ... par exemple !

W_B_M

AUSTRALIE. Kuranda. QLD. Taille 37 mm

Voici mon exemplaire beaucoup plus petit.

Voici une variation chromatique rare

Pures merveilles, mais je renonce à la faune australienne. Je la laisse aux incendies.

Heureusement pour elle, cette espèce a pour habitat les forêt pluviales du nord du Queensland qui souffrent moins des incendies que d'autres provinces du pays.

Comme le démontre WBM, il vaut mieux abandonner toute idée d'étudier la faune australienne.

Et rayer de la carte entomologique, ce continent pourtant passionnant.

J'ai renoncé à m'intéresser aux Pamborus car c'est une véritable lutte pour en obtenir.

Obtenir n'importe quel insecte en australie est une lutte mêmes les résidents ne peuvent pas faire venir d'insectes d'ailleurs.

WBM a écrit:

C'est pas toujours drôle de s'occuper de familles autres que les Malacodermes paléarctiques ... par exemple !

Peux-tu nous faire partager ta passion pour les malacodermes ?
Avec tes photos et tes observations ??

J'ai recherché vainement tes sujets mais ils brillent par leur absence.

Fais-nous profiter de l'entomologie la plus pure !!!

Merci à toi.

Daniel Prunier a écrit:

WBM a écrit:

C'est pas toujours drôle de s'occuper de familles autres que les Malacodermes paléarctiques ... par exemple !

Peux-tu nous faire partager ta passion pour les malacodermes ?
Avec tes photos et tes observations ??


Je n'ai jamais prétendu être un spécialiste des Malacodermes ! Le terme lui-même est très confus et ne recouvre pas une réalité phylogénétique. On y trouve plusieurs familles dont les statuts sont toujours sujet à de nombreuses controverses.

Les Malachidae, Cantharidae, Melyridae, Dasytidae ont été placés à une époque pas si lointaine dans les malacodermes (et y sont peut-être encore !). On y a même placé, à une époque, les Cleridae !

Il n'existe pas d'ouvrage de base sur le sujet. Tout est dans des publications parues dans les revues et périodiques d'entomo depuis près de 2 siècles !

Pour avoir un très rapide aperçu de la complexité de la classification de ces familles (tout n'est pas encore résolu !), voir :

http://www.gembloux.ulg.ac.be/entomologie-fonctionnelle-et-evolutive/wp-content/uploads/2012/07/1025.pdf


C'est un intéressant article de synthèse datant de 1996, sur le terme "malacoderme". Voir aussi les publications de Roy Crowson, comme :

- Crowson, R.A. 1972c. A review of the classification of Cantharoidea (Coleoptera). with the definition of two new families, Cneoglossidae and Omethidae. Revista de la Universidad de Madrid. Estudios de Entomologia, 21(82): 35-77.


J'ai recherché vainement tes sujets mais ils brillent par leur absence.

Il faut savoir chercher !

Fais-nous profiter de l'entomologie la plus pure !!!


Pour avoir une idée de ce qu'est l'entomologie que j'aime, voir la liste complète des publications de Crowson :

http://www.zin.ru/Animalia/Coleoptera/eng/crowsref.htm

Il a commencé à publier en 1938, avec un article toujours d'actualité : le métendosternite des coléoptères ... et sa dernière publication, 4 ans avant son décès, une sorte de synthèse de près de 60 ans d'entomologie consacrés aux coléos :

- Crowson, R.A. 1995. Some interesting evolutionary parallels in Coleoptera. In "Biology, Phylogeny, and Classification of Coleoptera. Papers Celebrating the 80th Birthday of Roy A. Crowson. Muzeum i Instytut Zoologii PAN, Warsawa. (PAN : Polskie Akademia Nauk = Académie polonaise des Sciences, équivalent du CNRS en France)
[/i]
D'accord, c'est en anglais et dans une publication polonaise (voir les services culturels de l'ambassade de Pologne pour éventuellement obtenir une copie !)

D'accord, j'ai utilisé les "malacodermes" à dessein, car c'est vraiment un "groupe" polyphylétique d'une réelle complexité (les mauvais esprits disent un fourre-tout), dont pour la plupart des espèces (sauf les Lampyridae si on les admet dans ce groupe), la biologie est inconnue ainsi que la plupart des formes larvaires.

Celui qui se colle à l'étude des "malacodermes" est certain de trouver des nouveautés. La couleur ne suffisant généralement pas - je dirai même jamais ou si peu de fois - à séparer les espèces, il faut étudier les édéages. Il faut donc une loupe binoculaire, quelques produits chimiques, un peu de verrerie ... et beaucoup d'heures de chasse (filet fauchoir ou nappe pour battage ou chasse à vue). Et des heures et des heures ... des années de travail (préparation, extraction des édéages, étiquetages, mise en collection ...), parler au moins l'allemand, car les Germains ont beaucoup étudié ce groupe, et certaines publications anciennes sont imprimées en caractères gothiques !

Mais gros avantage de ces familles, les espèces sont très souvent de petite taille, et dans un carton 39 x 26, on peut ranger 200 ou 300 paillettes, plus si on fait des brochettes de paillettes de spécimens pris le même jour, au même endroit, et appartenant à la même espèce !

Merci à toi.  

Y'a pas de quoi.


W_B_M