Buno-Bonnevaux S, Boigneville O (91) Saison II

Salutations:

Petit retour (lieux que je découvrais pour la première fois) et passable en voiture 1h20 c'est long mais moins que le train et les routes ne sont pas très risquées sauf le délicat passage d’Etampes ^^.

Cette sortir signe un peu le grand retour du quator francilien car depuis Meudon en Hivers nous ne nous sommes pas revues ensemble 4L trophy oblige pour ma part.

Que dire de cette journée un tas d'espèces de libellules des fourmillions des mantes religieuses. Vu la chaleur je n'étais pas trop sujet à la photo donc Alexis et les autres apporterons mieux leur pierre à l'édifice.  

Seulement ces trois photos du biotope pour compléter un peu.



J'ai rarement vu une rivière avec aussi peu de MES (Matières En Suspension) et si luxuriante dans l'eau.


Un gros cagnard (et le retour en voiture sans clim a été douloureux mais pas pire que vendredis et le métro bondé qui puait le vestiaire.) J'ai du descendre un litre d'eau pour me rafraîchir j'était cuit à point.

Pour apporter ma pierre à l'édifice sur la question du biotope en comptant les zones humides les zones ouverte cet endroit est presque un mix de ce que nous connaissons déjà. Il Combine (pour ma part du moins) Les plaines de Chanfroy, quelques milieux de la forêt de Fontainebleau et aussi les bruyères et les zones humides de Rambouillet. Une belle zone mais anormalement "pauvre" en coléo et papillons mais il y a eu pas mal d'espèces de libellules très intéressantes je noterais même si je les ai déjà vues Aeschna grandis et Oxygastra curtisii qui sont de magnifiques espèces.

Comme on l'a déjà évoqué, cette pauvreté coléos et en papillons, est due principalement à l'année pourrie qu'on a eu, et peut-être ce jour-là une trop grande chaleur. Nous sommes aussi déjà presque à mi-juillet et ça commence à devenir pauvre en coléoptères. Enfin sûrement moins que les autres années à cette époque. Avec Axel, fin mai dernier, nous avons tout de même trouvé quelques espèces intéressantes dans ce coin.
J'ai pris peu de photos, surtout du biotope :





La bande ; je ne suis pas dessus puisque j'ai pris la photo  



Une clairière à végétation rase, la sècheresse avait atteint son paroxysme :




De nombreux terriers de fourmillions à l'ombre sous un rocher :


La clairière où nous avons observé Aeschna grandis :


Un Nymphalis polychloros un peu assommé sur le retour :


Nous avons quand même trouvé Gonepteryx rhamni, Vanessa atalanta, Arashnia levana, Argynnis paphia, Brenthis daphne, Melanargia galathea, Aphantopus hyperantus, Maniola jurtina, Hipparchia fagi (sûrement) ; mais ça ne pullulait pas.
Cicindela hybrida toujours en pagaille, avec une forme verdâtre pou Akaren, et un bel Anomala dubia.
Stictoleptura rubra était aussi commun ( seulement des mâles ).

Au final très peu de photos de bêtes en ce qui me concerne mais coin bien sympa. Lors des bonnes années ça doit vraiment être très intéressant

Tuberaria guttata, l'hélianthème tacheté. Elle se développe sur terrain sablonneux et elle est rare dans la région, bien que pouvant être abondante dans son biotope de prédilection.


Veronica spicata, la véronique en épi, qui se développe dans les pelouses sèches. Plus rare que la précédente en île de France, elle peut également être abondante dans son biotope.


Une autre plante que l'on trouve dans les milieux secs et qui est assez rare : Teucrium botrys, la germandrée botryde.


Gomphus pulchellus



J'ajouterai quand même à la liste des très belles espèces Somatochora metallica, qui est plus rare et plus menacée qu'Aeshna grandis dans la région (cf. dernière liste rouge).

Oxygastra curtisii est une donnée intéressante c'est la deuxième dans l'Essone à priori, mais les dernières observations dataient d'avant 2011, un peu plus à l'est (vraiment complètement limite 77).

Pas grand chose à ajouter.

Alexis, tu oublies pas mal de papillons, dont Satyrium ilicis qui était assez présent dans les landes rocheuses et les clairière rases (et que je n'avais encore jamais croisé avec certitude jusqu'à maintenant).


On a aussi eu Apatura ilia (2 ou 3 mâles), Limenitis camilla, un Issoria lathonia aperçu au début, quelques Polygonia c-album, un Polyommatus bellargus, Celastrina argiolus, Lycaena phlaeas, Quercusia quercus, Ochlodes sylvanus, plus les classiques Pieris rapae et napi.

A peu près 20 espèces de rhopalos, mais rien de vraiment abondant.

Oui en effet j'en ai oubliés, mais je n'ai pas dis que liste était exhaustive 

C'est vrai que ça n'abondait pas, faudrait comparer avec des spots semblables à Fontainebleau. 

En carabiques, un Calathus rotundicollis aussi.

Le marais du côté gauche de la route ainsi que celui (plus petit) du côté droit, n'ont pas pu être prospectés, trop difficiles d'accès ; il y a sans doute des espèces intéressantes à y découvrir.