Petite chasse de deux heure à Neupré.

Petite chasse de deux heures à Neupré le samedi 17 III. 2018. Une longue galerie avec 27 auronitens, rien d'intéressant en forme individuelle.

La note de terrain va suivre.

Cela dois simplement être à cause de l'effet d'optique mais certains paraîssent rouges d'autres sombres ou vert olive.

Sylvain78 a écrit:

Cela dois simplement être à cause de l'effet d'optique mais certains paraîssent rouges d'autres sombres ou vert olive.

Ce n'est pas un effet d'optique, ils sont rouges et le pronotum assez foncé, c'est le premier stade hyperchromatique.

Oui, il y en a quelques uns qui sont pas mal rouges, comme certains que l'on a pu croiser à Meudon ou à Montécot, ou il y avait aussi des formes intéressantes (letacqui ou proche).

Je me suis toujours posé cette question même si elle est franchement conne. Quand tu parle de stades en gros si tu laisse les carabes vieillir en élevage ils peuvent passer à un second stade hyperchromatique ou ce qui me semble plus logique la couleurs que l'on voit la ne bougerons plus jamais même en laissant le carabe finir sa vie?

Question intéressante. Je ne sais pas ce qu'il en est pour les carabes, mais il me semble que certaines espèces vertes-métalliques ont tendance à prendre un aspect cuivré avec l'âge ou avec l'exposition au soleil (sans doute le cas de mouches du genre Lucilia par exemple).

Après, j'imagine que la couleur rouge peut très bien être présente dès le départ, il me semble que c'est le cas pour certaines formes de cétoines notamment (lié à l'épaisseur de la cuticule ?).

Pour les carabes hyperchromatiques, je dirais que la coloration existe dès le départ, et qu'il y a un facteur génétique qui intervient au moins partiellement. Sinon, ça n'aurait vraiment pas de sens de donner des noms à ces formes. Après, peut-être que les formes vertes peuvent cuivrer au bout d'un moment, mais cela doit être beaucoup moins net.

Sur le vivant, les carabes ne séjournent pas au soleil. Leur couleur ne vire pas.

Lorsqu'ils sont morts, en séchant, la couleur tourne vers les tons froids.

Quand je parle de stade, c’est au niveau génétique, c. à. d. la variation hyperchromatique (ignifer) donne par croisement de même variation, un polychrome plus foncé (ignifer, aureopurpureus, auverloti et thumseri qui est le paroxysme) Les formes rouges de cette population, après dessiccation reprennent la forme typique. Les individus hypochromatiques (Vert) après dessiccation prennent un polychrome plus enfumée (vert froid)

Le même phénomène existe en France dans les populations hyperchromatiques de Moselle et des Vosges.

Exemple.