Lantosque, 06

Bonjour

Pendant le séjour dans les Alpes, un des objectifs de Sylvain78 (et de moi aussi) était d'aller essayer de dénicher la vanesse des pariétaire (Polygonia egea), cousine du commun Robert-le-diable, qui est cependant très localisé dans les Alpes-maritimes. Un des derniers hotspots de cette espèce en France est Lantosque, en particulier la vieille ville.
Nous sommes allé à cet endroit après avoir tenté un spot possible à Braux qui n'a pas donné grand chose hormis un demi-deuil forme leucomelas et des grandes tortues fraichement écloses.

Le biotope de cette espèce ? Bah, en fait, des murs pierreux, notamment dans les petites ruelles de la vieille ville de Lantosque.




Rapidement, on a pu tomber sur des pariétaires, plantes hôtes de la chenille.


Après un certain temps d'exploration de la vieille ville (au moins 30 minutes), on a réussi à trouver un premier individu qui volait et s'est posé dans une ruelle étroite. Le second individu a également mis du temps à se faire montrer, d'autant que plusieurs fois, des banals Robert-le-diable nous ont fait courir entre temps pour rien !  Puis ayant compris comment dénicher la bête, on a pu trouver au moins 3 autres individus plus facilement en regardant bien les murs pierreux de la ville.
Voilà le papillon :



Un dernier individu vu sur une paroi pierreuse en haut d'un cours d'eau (le Riou de Lantosque), qui devait être posé sur un Buddleja avant de s'envoler et de se reposer sur le mur.


Autour de ce même cours d'eau, on a trouvé Satyrium w-album, un individu plutôt en bon état, ce qui est une bonne surprise.


Un Onychogomphus uncatus du même coin :


Un Protaetia morio trouvé sur un mur de la ville.


Outre P. egea, la diversité en lépidos n'était pas extraordinaire dans ce village, on a surtout vu des espèces plutôt méridionales (comme Brintesia circe, Pieris manii), ou assez banales (Maniola jurtina, Boloria dia, Polygonia c-album, Apatura ilia formes clytie toute fois très jaunes).

Cette sortie nous aura quand même fait bavé, sous des chaleurs de plus de 30 (voire 35) degrés, d'ailleurs le téléphone de Sylvain n'aura pas tenu le choc. Heureusement, le papillon tant convoité était au rendez-vous.

Et oui RIP à mon téléphone ce jour-la. Une petite photo de la bête en +

Si tu commences à l'appeler Sylvain ça va être compliqué pour ceux qui ne vous connaissent pas encore 
Pendant ce temps là, Thibault et moi étions sous terre 

Je vais réfléchir à une modif du pseudo comme ça y'aura plus de problèmes

Fait comme moi sinon, c'est bien plus simple ! "Axel V."