[P.(Netocia) cuprea bourgini]Protaetia cuprea bourgini

Voici un petit échantillon de Protaetia cuprea bourgini de Corrèze. Je suis très surpris par l'amplitude des variations de cette sous-espèce que je connaissais jusqu'ici comme étant plutôt stable :



Stéphane Vassel : France : Turenne : 19500 : 10 7 2011
Altitude : NR - Taille : 23 mm
Réf. : 73880

A gauche, un exemplaire typique de la même station.

Stéph

Très beau Steph.
Je vais en faire quelques une de Corse, j'ai des A.pisana bleu de toute beauté

Belle série Stéphane ! J'ai pris de belles couleurs aussi en Ardèche dont certaines avec le dessous vert mais pour l'instant tout est en élevage . Je ferai des photos plus tard.

Ben, pour l'Ardèche, ça ne m'étonne pas (zone de métissage entre bourgini et olivacea), mais pour al Corrèze, on est loin de la zone à olivacea...

Bon élevage, en tous cas !

L'élevage permet de mettre en évidence des variations importantes, notamment d'en préciser les tailles extrêmes, chez des espèces réputées banales et bien connues.

C'est une espèce (ssp.) que j'élève aussi.
Ma génération F3 comporte des individus dont la couleur s'étage du verdâtre au bronze plus rougeâtre.
Les imagos morts en coque au cours de leur chromatogénèse donnent une idée des variations chromatiques naturelles possibles.

Les tailles extrêmes en élevages sont faussées par le substrat utilisé et ne reflètent pas nécessairement ce que l'on trouve dans la nature... En ce qui concerne les couleurs, je suis également un peu dubitatif (il suffit de voir ce que sortent les japonais !).

Stéphane

Entomofou a écrit:

Les tailles extrêmes en élevages sont faussées par le substrat utilisé et ne reflètent pas nécessairement ce que l'on trouve dans la nature... En ce qui concerne les couleurs, je suis également un peu dubitatif (il suffit de voir ce que sortent les japonais !).

Stéphane

1 -Tailles faussées : peut-être vrai
Mais il est souvent difficile d'apporter en élevage les conditions optimums que l’insecte bien adapté et depuis longtemps à son milieu trouve lui plus aisément.
Les tailles extrêmes en élevage ne font que révéler des potentialités de l'espèce qui se retrouvent aussi en nature.
Je me souviens d'une explosion démographique exceptionnelle de coccinelles (C. septempunctata à Paris, probablement au printemps 1959) et d'y avoir découvert un individu géant nettement plus gros que les autres.

Les colorants utilisés en aquariophilie pour forcer les teintes des poissons d'ornement ne sont pas des pratiques très courantes dans les élevages d'insectes...

Le nombre d'individus que permet d'obtenir rapidement un élevage bien mené ne fait qu'accélérer l'observation de ce qui se passe dans la Nature au niveau des phénotypes.

Les manipulations génétiques et une alimentation trafiquée peuvent fausser les choses...
Des OGM chez les insectes ? Pourquoi pas... Mais peu probable parmi les éleveurs amateurs.